Tous nos livres

Filtres actifs

  • Nb de pages: 135
  • Nb de pages: 300
  • Nb de pages: 416
  • LE PÉNITENCIER D'OCAÑA

    Prix 21,00 €

     

    María Josefa Canellada

      

    « Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

    Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

    María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

     

    Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

  • MOTS ET CORPS BIBLIQUES

    Prix 34,90 €

    I. Bouchiba-Fochesato, M. Santa-Cruz (Éds.)

    Les liens qui unissent la littérature et le texte biblique ne sont plus à démontrer ; ils ont fait, au cours des siècles, l’objet de nombreuses exégèses, de propositions de typologie et de tentatives de classification. La Bible apparaît alors comme le Texte des textes, une source intarissable auprès de laquelle l’artiste revient sans cesse s’abreuver, une matrice originelle. Le matériau biblique est alors réinvesti soit dans une optique religieuse afin d’instruire et d’édifier les esprits par la parole divine soit, au contraire, pour les détourner de croyances ou de superstitions qui enchainent le peuple.  

    Les chercheuses et chercheurs qui ont contribué à cet ouvrage proposent de dépasser la seule recherche de sources ou d’intertextes bibliques, indéniablement présents et fondamentaux, pour s’intéresser à la Bible dans son ensemble, comme structure ou « hyperstructure » qui féconde toute la modernité littéraire. Les travaux ici rassemblés abordent des textes aussi bien espagnols qu’hispano-américains, classiques et contemporains, de prose et de poésie et s’appuient sur des outils d’analyse divers : linguistique, narratologie, littéralité, psychocritique, etc. Ces différentes grilles de lecture et exemples font tous émerger cette trame de fond biblique, consciente ou inconsciente, assumée ou simple écho lointain, qui tisse un profond réseau de symboles et de références particulièrement fertile. 

    Auteurs : M. Bernède, I. Bouchiva-fochesato, F. Bravo, D. Breton, F. Gilbert, M.E. Kaufmant, P. Meunier, E. Moron, P. Rabaté, T. Rodríguez, N. Rodríguez Lázaro, L. Sánchez de las Cuevas, M. Santa-Cruz, B. Seray.

  • RÉALISME(S) DANS LA...

    Prix 34,90 €

    X. Escudero, N. Noyaret, P. Peyraga (Éds.)

    Soupçonnant le réalisme d’être beaucoup plus complexe et opaque qu’il n’y paraît, d’être capable de se redéfinir et de se réinventer avec chaque époque pour mieux bouleverser alors notre vision et notre compréhension du réel, les chercheurs de la NEC+ se sont proposé ces dernières années d’observer l’évo-lution et les diverses manifestations du réalisme dans le cadre de la fiction narrative espagnole des XIXe, XXe et XXIe siècles. 

    Aussi nous livrent-ils ici une vingtaine d’études embrassant un large éventail d’écrivains (Emilia Pardo Bazán, Leopoldo Alas, Vicente Blasco Ibáñez, Pío Baroja, Rosa Chacel, Ana María Matute, Elena Quiroga, Alfons Cervera, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Marta Sanz, Cristina Morales, Pablo Gutiérrez, José Ovejero, Elvira Navarro, Gustavo Martín Garzo, Juan Bonilla, Juan Jacinto Muñoz Rengel, Alejandro López Andrada, Juan Marsé et d’autres encore) dont la « veine réaliste » est chaque fois questionnée ou repensée.

    Autant d’études, et une réflexion collective, qui prennent ap-pui sur le précieux éclairage apporté par Geneviève Champeau sur « quelques clichés sur le réalisme » et sur le passionnant témoignage des écrivains Isaac Rosa et Marta Sanz, enclins à se demander si le réalisme est toujours une représentation du réel.

    Auteurs : D. Becerra Mayor, S. Benneouala, B. Cerdá Zanar, E. Chipi, D. Crémaux-Bouche, M. Delannoy, E. Diaz, C. Di Benedetto, G. Dubois, X. Escudero, L. Freda, M. García-Farré, D. García-Ponce, L. garino-Abel, A. Godoy Cossío, M. Gourgues, A.S. Gullo, C. Mena, N. Noyaret, I. Rosa, P. Peyraga, J.R. Precioso, M. Sanz, V. Tettamanti.