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  • LE PÉNITENCIER D'OCAÑA

    Prix 21,00 €

     

    María Josefa Canellada

      

    « Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

    Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

    María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

     

    Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

  • ESPAGNE, TERRE...

    Prix 29,90 €

    B. Brémard, A. Palau (Dirs.)

    Alors qu’au début des années 2000, l’Espagne est le principal pays récepteur de population migrante en Europe, la crise économique de 2008 remet en question l’image d’une « Espagne, terre d’accueil ». Enjeu politique, économique et humain, l’accueil des migrants devient l’objet de discours qui s’opposent, entre connotations positives (exaltation de la solidarité) et négatives (spectre de l’invasion face au repli nationaliste ou sécuritaire). L’opinion publique sur la question de l’immigration se reflète dans les mouvements politiques, les médias et les pratiques artistiques, mais elle évolue aussi grâce aux imaginaires véhiculés par ceux-ci. Et l’imaginaire n’est pas forcément le même selon la terre d’origine du migrant : Europe de l’Est, Afrique ou Amérique hispanique.

    Avec pour objets d’étude les discours politiques et média­tiques mais aussi le roman, le théâtre, les arts visuels et nombre de formes hybrides, les contributions de ce volume, regroupées en trois parties – « Exclusion et cloisonnement : représentations politiques et artistiques de la frontière », « Immigration et interculturalité : la perception des médias », et « La figure du migrant : imaginaires et constructions littéraires » –, proposent de réfléchir à des questionnements qui, en ce début de XXIe siècle, trouveront échos et correspondances bien au-delà de la péninsule ibérique.

    Auteurs : B. Brémard, C. Dutoya-Desmoulière, A. Fernández García, S. Godsland, A. Palau, I. Ouadi-Chouchanme, J. Rodrígues, P. Turrión Borallo.

  • RÉALISME(S) DANS LA...

    Prix 34,90 €

    X. Escudero, N. Noyaret, P. Peyraga (Éds.)

    Soupçonnant le réalisme d’être beaucoup plus complexe et opaque qu’il n’y paraît, d’être capable de se redéfinir et de se réinventer avec chaque époque pour mieux bouleverser alors notre vision et notre compréhension du réel, les chercheurs de la NEC+ se sont proposé ces dernières années d’observer l’évo-lution et les diverses manifestations du réalisme dans le cadre de la fiction narrative espagnole des XIXe, XXe et XXIe siècles. 

    Aussi nous livrent-ils ici une vingtaine d’études embrassant un large éventail d’écrivains (Emilia Pardo Bazán, Leopoldo Alas, Vicente Blasco Ibáñez, Pío Baroja, Rosa Chacel, Ana María Matute, Elena Quiroga, Alfons Cervera, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Marta Sanz, Cristina Morales, Pablo Gutiérrez, José Ovejero, Elvira Navarro, Gustavo Martín Garzo, Juan Bonilla, Juan Jacinto Muñoz Rengel, Alejandro López Andrada, Juan Marsé et d’autres encore) dont la « veine réaliste » est chaque fois questionnée ou repensée.

    Autant d’études, et une réflexion collective, qui prennent ap-pui sur le précieux éclairage apporté par Geneviève Champeau sur « quelques clichés sur le réalisme » et sur le passionnant témoignage des écrivains Isaac Rosa et Marta Sanz, enclins à se demander si le réalisme est toujours une représentation du réel.

    Auteurs : D. Becerra Mayor, S. Benneouala, B. Cerdá Zanar, E. Chipi, D. Crémaux-Bouche, M. Delannoy, E. Diaz, C. Di Benedetto, G. Dubois, X. Escudero, L. Freda, M. García-Farré, D. García-Ponce, L. garino-Abel, A. Godoy Cossío, M. Gourgues, A.S. Gullo, C. Mena, N. Noyaret, I. Rosa, P. Peyraga, J.R. Precioso, M. Sanz, V. Tettamanti.