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  • Nb de pages: 135
  • Nb de pages: 142
  • LE PÉNITENCIER D'OCAÑA

    Prix 21,00 €

     

    María Josefa Canellada

      

    « Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

    Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

    María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

     

    Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

  • LITTÉRATURE ET LANGUES...

    Prix 23,75 € Prix de base 25,00 € -5%

    B. Coquil (Coord.)

    Les articles présents dans cet ouvrage analysent les langues pratiquées en Amérique Latine depuis leur statut minoritaire. Il s’agit là d’une perspective qui met sur un même plan d’importance les langues autochtones et les langues de l’immigration. Il s’agit donc d’étudier à la fois les langues déjà présentes avant l’espagnol et les langues arrivées après. Bien que ces deux catégories ne recouvrent pas les mêmes réalités, il est intéressant d'en proposer l'étude comparée, à plusieurs niveaux : leur pratique comme moyen de défense d’une identité culturelle et collective, leur cohabitation dans les textes avec la langue espagnole majoritaire, les formes de métissage linguistique, les modes de publication et de circulation de ces productions littéraires, etc. Une première partie de l’ouvrage est consacrée à ces phénomènes dans l’espace du Cône Sud, en particulier avec les langues de l’immigration, tandis que dans la seconde partie sont analysées les relations entre littérature et langues autochtones au Pérou et au Mexique.

    Auteurs : G. Villanueva, L. Gentilezza, S. Delgado, R. Orihuela, T. Romero Barrios, L.M. Lepe Lira.