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  • LOS POETAS Y EL...

    Prix 31,00 €

    E. Baena

    El espíritu del tiempo, como fundamentación de la sensibilidad en la poética histórica hasta alcanzar la más moderna y contemporánea, conforma el leitmotiv en este libro. Desde Goethe, que en nuestro juicio alcanza la visión de Antonio Machado, como con la escisión más simbólica de Nietzsche, se conforma la herencia literaria moderna de una sucesividad que permanece en el núcleo de la creación actual. Y en épocas precedentes, la formación del clasicismo no fue sino la conquista de una invisibilidad, de un legado presentido, que también entrañaba lo paródico, la ironía y la paradoja: Cervantes, Molière, Shakespeare... Ello resuena en el eco conceptista, en la lírica de Quevedo, integrándose su voz en la mejor poesía española contemporánea: un florecimiento de retorno en las letras que, desde el siglo áureo, emite el claro mensaje que personifica el afán estético por no perecer. Caído el prodigio, y tras el racionalismo, el sujeto y su delirio se revelan y adviene el idealismo, y en ese devenir la poesía será ucrónica, sumergiendo el sueño en la irrealidad hasta llegar a las Vanguardias. Una inmensidad contemporánea de escenarios abiertos, en la poética y el sueño, o en el legado romántico, de Keats, de Hölderlin, en la poesía existencial. La temporalidad histórica se hace asimismo compromiso, siendo ese Sein und Zeit heideggeriano, ante la conciencia confinada en lo temporal, su deseada liberación. María Zambrano indagó en este confinamiento hasta desvelar que en la lucidez de la poesía, en lo más nuclear, radica la filosofía; y el yo es su emisario, a veces personal y a veces desconocido, sagrado o remoto, discurriendo por las eras, culturas y épocas. Sus huellas en el presente novedoso revierten en la historicidad de la conciencia literaria, conditio sine qua non de la  transmisión poética.

  • MÉMOIRES, TRACES,...

    Prix 31,90 €

    É. Bouzonviller, F. Reviron-Piégay, E. Souvignet (Éds.)

    Dans un contexte où règnent de concert « mnémotropisme » et « commémoratisme » ainsi que leur remise en question, il est urgent de réexaminer les choix qui président à la mise en œuvre des traces mémorielles de notre passé. Mémoires, traces, empreintes rassemble les contributions d’anglicistes et d’hispanistes qui explorent les enjeux épistémologiques de la mémoire et de ses représentations, à la croisée du politique, de l’historique, de l’éthique et de l’esthétique. Les contributions de ce volume font dialoguer les siècles et les disciplines sans fermeture méthodologique ni idéologique : théâtre élisabéthain, mémoires contemporains, historiographie de l’Espagne récente, fictions britannique, américaine et espagnole contemporaines, Siècle d’or espagnol, récits des diasporas, poésie et photographie espagnoles du XXe siècle, architecture américaine du XXIe sont convoqués tour à tour afin de mettre en lumière les processus complexes à l’œuvre dans tout récit sur la mémoire. 

    Aborder la mémoire dans ses relations à la trace et à l’empreinte suppose d’analyser la mise en récit de la mémoire, qu’elle soit collective ou individuelle, incarnée ou désincarnée, volontaire ou involontaire, historicisée ou déshistoricisée, d’où une prépondérance des contributions dédiées à la littérature, à l’art et à l’histoire. 

    Du traumatisme vers la jouissance et la célébration des sens, de la matérialité lourde du monument mémoriel vers la puissance imaginative de la fiction, ce volume offre un parcours de lecture dynamique qui traduit bien les paradoxes de son sujet.

    Auteurs : A. Alted Vigil, C. Bigot, É. Bouzonviller, A. Chirol To, G. coste, G. del Vecchio, J. Fintzel, S. Lejri, J. Matteson, N.K. Miller, C. Orobitg, M. Pawlicki, F. reviron-Piègay, S.L. Riemenscheider, V. Allen-Terry Sherman, S. Sitayeb, J. Soubeyroux, E. Souvignet.

  • D'ici ou d'ailleurs

    Prix 31,90 €

    Édition de Stéphane Oury et Gregoria Palomar

    Être d’ici ou d’ailleurs… La double appartenance peut représenter une ouverture ou un déracinement, une démultipliée ou un frein, une synergie ou le risque de vivre à moitié… Cet ouvrage reprend les travaux d’un colloque qui a eu lieu à Metz en janvier 2019 et qui se proposait d’analyser comment les auteurs expriment ce sentiment de double appartenance, en étudiant différents aspects de cette hybridité linguistique et/ou culturelle. Les quinze textes ici rassemblés montrent comment la double appartenance peut être vécue comme un difficile « entre-deux », voire une déchirure, mais aussi être source de richesse et de multiculturalité. 

    La réflexion s’organise en trois axes, envisageant tout d’abord le rapport à une ou plusieurs langues et les mouvements entre ces différentes langues, puis les modalités d’expression des déchirures et du sentiment d’écartèlement identitaire provoqués par l’exil et enfin les formes d’hybridité nées des situations de double culture.

    Autant de pistes de réflexion sur ce qu’est l’appartenance, sur son importance dans la construction d’une identité qui, dans un monde de plus en plus globalisé, devient multiple et hybride.