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  • Nb de pages: 135
  • Nb de pages: 356 p.
  • Nb de pages: 434
  • LE PÉNITENCIER D'OCAÑA

    Prix 21,00 €

     

    María Josefa Canellada

      

    « Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

    Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

    María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

     

    Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

  • LE GESTE DOCUMENTAIRE...

    Prix 39,95 €

    Sonia Kerfa, Dario Marchiori & Angélica Mateus Mora (ed.)

     

    Depuis quelques années, le cinéma documentaire a retrouvé un souffle et un public en Europe et sur le continent américain. De nombreux festivals lui sont consacrés qui comptent désormais un nombre chaque fois plus conséquent de réalisatrices. Au cours de l’histoire, des femmes ont pris conscience que le discours dominant avait fermé les portes à leur point de vue. Dès lors, il est légitime de se demander comment le cinéma documentaire peut faire l’économie de ces films réalisés par des femmes au regard politisé qui ont apporté de nouvelles manières de faire. C’est ce à quoi s’attellent les quinze articles et les deux essais personnels de cet ouvrage qui s’intéresse aux films documentaires, maintenus dans une double marginalité, celle du cinéma documentaire et celle due au statut des femmes. Circonscrits aux aires culturelles et linguistiques hispanophone et lusophone, européennes et outre-Atlantique, qui partagent une histoire violente et des conditions socio-culturelles défavorables aux femmes, les textes choisis visent à mettre en avant une culture visuelle partagée mais aussi les spécificités afférentes à chaque pays ou à chaque continent. Ils invitent à réfléchir aux films documentaires comme à des opérations d’intelligibilité du monde.

    Auteurs : Claire Allouche, Núria Araüna, Isolina Ballesteros, Elena Blázquez, Brice Castanon-Akrami, Leticia Castro Vilela, Lorena Cervera Ferrer, Laura Grifol-Isely, Margarita Ledo Andión, Mariano Lisa Escaned, David Mauri, María Isabel Menéndez Menéndez, Annalisa Mirizio, Laure Pérez, Laia Quílez, Lita Rubiano Tamayo, Raquel Schefer, Caroline Schmidt Patricio, Pascale Thibaudeau.

  • Ergo sum: Blas de...

    Prix 24,90 €

    Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contem­poraine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.

    On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977)  et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.