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Ergo sum: Blas de Otero por sí mismo
Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contemporaine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.
On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977) et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.
Fiche technique
- ISBN
- 978-2-36783-000-1
- Nb de pages
- 356 p.
- Langue
- Espagnol
- Collection
- Universitas
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IMAGEN Y VERDAD EN EL...Prix 29,90 €
C. Colin, P. Peyraga, I. Touton, C. Giménez Navarro, M.P. Ramouche (Éds.)
Este libro se propone crear un diálogo fecundo entre las dimensiones filosófica, estética, plástica, semiótica y pragmática de la imagen en el mundo hispánico actual. Las preguntas que se hacen aquí no tienen tanto que ver con la ontología de las imágenes, como con esas “imágenes verdaderas –es decir, justas, necesarias–” a las que apuntaba Víctor Erice, y con la conformidad de su “discurso” con la realidad. En otros términos, será preciso entender la función de las imágenes en la construcción del mundo e interrogarse sobre la capacidad de las mismas para participar en la percepción de la realidad, no sólo para dar a conocerla sino también para modificar la relación del hombre con ella, si esto fuera posible. Esto supone considerar la imagen como un sistema dinámico en el que el proceso de construcción, deconstrucción y reconstrucción de la verdad es constante y considerar su carácter performativo porque si la imagen saca a la luz una verdad escondida y secreta, se define también, de manera evidente, como contra-poder frente a los poderes hegemónicos, sean visuales o políticos, lo que remite a la potencialidad de la imagen en cuanto a su intervención sobre la realidad. Estos planteamientos son frutos de trabajos realizados por la RIVIC, Red Interdisciplinar sobre las Verdades de la Imagen española Contemporánea.
Autores: T. Aguado, J.J. Alonso Carballés, C. Colin, A. García Navarro, C. González, R. Girona, S. Hünsch, M. Janer, J.I. Lorente Bilbao, E. Mora, P. Peuraga, Á. Quintana, M.P. Ramouche, A. Sarría Buil, K. Sojo, I. Touton.
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MÉMOIRES, TRACES,...Prix 31,90 €
É. Bouzonviller, F. Reviron-Piégay, E. Souvignet (Éds.)
Dans un contexte où règnent de concert « mnémotropisme » et « commémoratisme » ainsi que leur remise en question, il est urgent de réexaminer les choix qui président à la mise en œuvre des traces mémorielles de notre passé. Mémoires, traces, empreintes rassemble les contributions d’anglicistes et d’hispanistes qui explorent les enjeux épistémologiques de la mémoire et de ses représentations, à la croisée du politique, de l’historique, de l’éthique et de l’esthétique. Les contributions de ce volume font dialoguer les siècles et les disciplines sans fermeture méthodologique ni idéologique : théâtre élisabéthain, mémoires contemporains, historiographie de l’Espagne récente, fictions britannique, américaine et espagnole contemporaines, Siècle d’or espagnol, récits des diasporas, poésie et photographie espagnoles du XXe siècle, architecture américaine du XXIe sont convoqués tour à tour afin de mettre en lumière les processus complexes à l’œuvre dans tout récit sur la mémoire.
Aborder la mémoire dans ses relations à la trace et à l’empreinte suppose d’analyser la mise en récit de la mémoire, qu’elle soit collective ou individuelle, incarnée ou désincarnée, volontaire ou involontaire, historicisée ou déshistoricisée, d’où une prépondérance des contributions dédiées à la littérature, à l’art et à l’histoire.
Du traumatisme vers la jouissance et la célébration des sens, de la matérialité lourde du monument mémoriel vers la puissance imaginative de la fiction, ce volume offre un parcours de lecture dynamique qui traduit bien les paradoxes de son sujet.
Auteurs : A. Alted Vigil, C. Bigot, É. Bouzonviller, A. Chirol To, G. coste, G. del Vecchio, J. Fintzel, S. Lejri, J. Matteson, N.K. Miller, C. Orobitg, M. Pawlicki, F. reviron-Piègay, S.L. Riemenscheider, V. Allen-Terry Sherman, S. Sitayeb, J. Soubeyroux, E. Souvignet.
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Sociétés face à la...Prix 34,90 €
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Estudios críticos sobre Calderón, Cervantes y Quevedo
Ensayo sobre (re)creación intermedial
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DOGMES ET PARADIGMES...Prix 31,90 €
I. Billoo (Dir.)
Plus mystérieuse qu’il n’y paraît, la marginalité bouleverse, selon l’époque, le sens du périphérique. Penser le marginal serait donc une expérience qui défie les limites du contexte où il surgit car l’entrée en scène de ce sujet « à part » trouble la linéarité des événements et produit une rupture lorsque nous le repensons comme l’ineffable épuisement de nos systèmes de référence. Dans cet ouvrage, les auteurs se sont proposés de réexaminer les diverses manifestations du marginal dans les arts et la littérature hispanique contemporaine. Aussi nous révèlent-ils dans leur analyse d’artistes ou d’écrivains contemporains (Vicente Blasco Ibánez, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Javier Moro, William Ospina, Julian Rios, Angélica Liddell, Isabel Coixet, etc.) que la marginalité s’inscrit dans une temporalité discontinue qui ne peut se résumer en son individualité.
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LIBERTAD DE EXPRESIÓN...Prix 31,90 €
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Situados en el centro del continente americano tanto a nivel geográfico como cultural, los siete países que conforman el istmo centroamericano suelen ser considerados —irónicamente— como periféricos con respecto a los retos regionales y globales. Sin embargo, histórica y políticamente, Centroamérica concentra en un espacio reducido la mayoría de los fenómenos observados a nivel continental —desigualdades, violencia, corrupción, multiculturalismo—. ¿Qué lugar ocupan la libertad de expresión y de creación en este contexto?
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Lire l'illisibible :...Prix 29,90 €
Une étude rigoureuse de ce livre de Juan Benet réputé illisible. Une clé pour sa compréhension et sa lecture.
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D'ici ou d'ailleursPrix 31,90 €
Édition de Stéphane Oury et Gregoria Palomar
Être d’ici ou d’ailleurs… La double appartenance peut représenter une ouverture ou un déracinement, une démultipliée ou un frein, une synergie ou le risque de vivre à moitié… Cet ouvrage reprend les travaux d’un colloque qui a eu lieu à Metz en janvier 2019 et qui se proposait d’analyser comment les auteurs expriment ce sentiment de double appartenance, en étudiant différents aspects de cette hybridité linguistique et/ou culturelle. Les quinze textes ici rassemblés montrent comment la double appartenance peut être vécue comme un difficile « entre-deux », voire une déchirure, mais aussi être source de richesse et de multiculturalité.
La réflexion s’organise en trois axes, envisageant tout d’abord le rapport à une ou plusieurs langues et les mouvements entre ces différentes langues, puis les modalités d’expression des déchirures et du sentiment d’écartèlement identitaire provoqués par l’exil et enfin les formes d’hybridité nées des situations de double culture.
Autant de pistes de réflexion sur ce qu’est l’appartenance, sur son importance dans la construction d’une identité qui, dans un monde de plus en plus globalisé, devient multiple et hybride.
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TROIS TEMPS ET...Prix 26,00 €
M. V. Villaverde
Livre peu connu, si ce n’est inconnu, le texte de María Victoria Villaverde semble être resté hors-champ des livres sur la guerre civile espagnole. Hors-champ également des témoignages sur l’Espagne du xxe siècle racontés d’un point de vue enfantin. Enfants de la guerre, regards de femmes, Trois temps et l’espérance relève de ces catégories et d’une génération dans lesquelles María Victoria Villaverde côtoie Carmen Laforet ou Elena Quiroga, Carmen Martin Gaite ou Ana María Matute, toutes sont nées dans les années 20, et partage avec ces auteures l’ambition de raconter par le regard d’une petite fille, puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme, ces quelques années qui ont à jamais bouleversé l’Espagne et sa vie personnelle comme celles de millions d’Espagnols. Mais elle le fait depuis l’exil, depuis le militantisme et l’Argentine, distance qui offrait en 1962, date de publication de son livre, une liberté inimaginable pour les auteures et auteurs vivant en Espagne. Depuis cette autre rive, María Victoria Villaverde raconte donc le regard de la petite fille sur son monde familial puis, élargissant son angle de vue, sur les rites sociaux et les changements en cours dans sa petite ville natale, et lorsque tout son univers s’effondre, la jeune femme choisit finalement de fuir l’asphyxie de l’Espagne de l’après-guerre.
Trois temps et l’espérance est donc un va-et-vient entre la découverte déchirante du monde extérieur et le récit d’enfance, avec ses moments quasi obligés – histoire d’une famille, hétérodoxe et bourgeoise à la fois, portraits de parents, de tantes et de cousines, maisons immenses et protectrices, qui rapetissent à mesure que les enfants grandissent.
Introduction de M. Franco
Traduction, notes et postface de L. Freda