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  • Nb de pages: 204
  • Nb de pages: 300
  • Nb de pages: 356 p.
  • MOTS ET CORPS BIBLIQUES

    Prix 34,90 €

    I. Bouchiba-Fochesato, M. Santa-Cruz (Éds.)

    Les liens qui unissent la littérature et le texte biblique ne sont plus à démontrer ; ils ont fait, au cours des siècles, l’objet de nombreuses exégèses, de propositions de typologie et de tentatives de classification. La Bible apparaît alors comme le Texte des textes, une source intarissable auprès de laquelle l’artiste revient sans cesse s’abreuver, une matrice originelle. Le matériau biblique est alors réinvesti soit dans une optique religieuse afin d’instruire et d’édifier les esprits par la parole divine soit, au contraire, pour les détourner de croyances ou de superstitions qui enchainent le peuple.  

    Les chercheuses et chercheurs qui ont contribué à cet ouvrage proposent de dépasser la seule recherche de sources ou d’intertextes bibliques, indéniablement présents et fondamentaux, pour s’intéresser à la Bible dans son ensemble, comme structure ou « hyperstructure » qui féconde toute la modernité littéraire. Les travaux ici rassemblés abordent des textes aussi bien espagnols qu’hispano-américains, classiques et contemporains, de prose et de poésie et s’appuient sur des outils d’analyse divers : linguistique, narratologie, littéralité, psychocritique, etc. Ces différentes grilles de lecture et exemples font tous émerger cette trame de fond biblique, consciente ou inconsciente, assumée ou simple écho lointain, qui tisse un profond réseau de symboles et de références particulièrement fertile. 

    Auteurs : M. Bernède, I. Bouchiva-fochesato, F. Bravo, D. Breton, F. Gilbert, M.E. Kaufmant, P. Meunier, E. Moron, P. Rabaté, T. Rodríguez, N. Rodríguez Lázaro, L. Sánchez de las Cuevas, M. Santa-Cruz, B. Seray.

  • REGARDS SUR LE...

    Prix 29,90 €

    C. Iglesias, C. Orsisi-Saillet (Dirs)

    Terme polysémique, « Paysage » renvoie tantôt à une partie de pays que la nature offre à un observateur, tantôt à sa représentation (picturale, littéraire…). L’interaction entre espace et regard est au centre de ce volume d’Hispanística XX qui interroge cette réalité perçue et recréée par l’imaginaire, représentée, transfigurée dans et par l’art. Il pose la question du paysage passé au crible du regard d’un créateur et offert au spectateur ou au lecteur. Qu’il s’agisse de renouveler un genre pictural devenu académique, d’explorer les nouvelles possibilités d’interaction entre un sujet et son environnement ou de recréer un lien identitaire avec un espace perdu mais présent dans le souvenir, les artistes et écrivains étudiés se sont approprié les langages du paysage. Des rivages de la Méditerranée à ceux de l’Atlantique, des montagnes basques à la jungle amazonienne, des plaines désertiques aux constructions urbaines de Barcelone, Madrid ou Caracas, se dessine un parcours significatif à travers les multiples paysages, dépeints ou fantasmés, des mondes hispaniques contemporains.

    Auteurs : F. Aroca Iniesta, G. Dubois, E. Ferrer Montoliu, L. Lavergne, R. Ngouna, F. Parisot, S. Pelissier-Chaze, I. Real López, M. Ruíz Cano, D. Serber, M. Vion.

  • Ergo sum: Blas de...

    Prix 24,90 €

    Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contem­poraine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.

    On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977)  et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.