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  • Nb de pages: 214
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  • TROIS TEMPS ET...

    Prix 26,00 €

    M. V. Villaverde

    Livre peu connu, si ce n’est inconnu, le texte de María Victoria Villaverde semble être resté hors-champ des livres sur la guerre civile espagnole. Hors-champ également des témoignages sur l’Espagne du xxe siècle racontés d’un point de vue enfantin. Enfants de la guerre, regards de femmes, Trois temps et l’espérance relève de ces catégories et d’une génération dans lesquelles María Victoria Villaverde côtoie Carmen Laforet ou Elena Quiroga, Carmen Martin Gaite ou Ana María Matute, toutes sont nées dans les années 20, et partage avec ces auteures l’ambition de raconter par le regard d’une petite fille, puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme, ces quelques années qui ont à jamais bouleversé l’Espagne et sa vie personnelle comme celles de millions d’Espagnols. Mais elle le fait depuis l’exil, depuis le militantisme et l’Argentine, distance qui offrait en 1962, date de publication de son livre, une liberté inimaginable pour les auteures et auteurs vivant en Espagne. Depuis cette autre rive, María Victoria Villaverde raconte donc le regard de la petite fille sur son monde familial puis, élargissant son angle de vue, sur les rites sociaux et les changements en cours dans sa petite ville natale, et lorsque tout son univers s’effondre, la jeune femme choisit finalement de fuir l’asphyxie de l’Espagne de l’après-guerre. 

    Trois temps et l’espérance est donc un va-et-vient entre la découverte déchirante du monde extérieur et le récit d’enfance, avec ses moments quasi obligés – histoire d’une famille, hétérodoxe et bourgeoise à la fois, portraits de parents, de tantes et de cousines, maisons immenses et protectrices, qui rapetissent à mesure que les enfants grandissent.

    Introduction de M. Franco
    Traduction, notes  et postface de L. Freda

  • LOS POETAS Y EL...

    Prix 31,00 €

    E. Baena

    El espíritu del tiempo, como fundamentación de la sensibilidad en la poética histórica hasta alcanzar la más moderna y contemporánea, conforma el leitmotiv en este libro. Desde Goethe, que en nuestro juicio alcanza la visión de Antonio Machado, como con la escisión más simbólica de Nietzsche, se conforma la herencia literaria moderna de una sucesividad que permanece en el núcleo de la creación actual. Y en épocas precedentes, la formación del clasicismo no fue sino la conquista de una invisibilidad, de un legado presentido, que también entrañaba lo paródico, la ironía y la paradoja: Cervantes, Molière, Shakespeare... Ello resuena en el eco conceptista, en la lírica de Quevedo, integrándose su voz en la mejor poesía española contemporánea: un florecimiento de retorno en las letras que, desde el siglo áureo, emite el claro mensaje que personifica el afán estético por no perecer. Caído el prodigio, y tras el racionalismo, el sujeto y su delirio se revelan y adviene el idealismo, y en ese devenir la poesía será ucrónica, sumergiendo el sueño en la irrealidad hasta llegar a las Vanguardias. Una inmensidad contemporánea de escenarios abiertos, en la poética y el sueño, o en el legado romántico, de Keats, de Hölderlin, en la poesía existencial. La temporalidad histórica se hace asimismo compromiso, siendo ese Sein und Zeit heideggeriano, ante la conciencia confinada en lo temporal, su deseada liberación. María Zambrano indagó en este confinamiento hasta desvelar que en la lucidez de la poesía, en lo más nuclear, radica la filosofía; y el yo es su emisario, a veces personal y a veces desconocido, sagrado o remoto, discurriendo por las eras, culturas y épocas. Sus huellas en el presente novedoso revierten en la historicidad de la conciencia literaria, conditio sine qua non de la  transmisión poética.

  • MADRID CIUDAD-IMÁN....

    Prix 29,90 €

    P. Bravo, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio (Coords.)

    Depuis l’origine, une suspicion d’illégitimité semble peser sur Madrid capitale, ville parvenue qui, orpheline de droits historiques particuliers, aurait imposé sa préséance au reste de la Nation. Ville-aimant, capable d’attirer et de repousser, Madrid possède l’indéniable pouvoir d’aspirer des cohortes d’hommes et de femmes, étrangers à son idiosyncrasie mais animés d’espoirs de promotion sociale ou culturelle et qui, progressivement, façonneront son visage. Mais elle peut aussi symboliser, pour ceux qui ailleurs en Espagne manifestent leur désir d’une identité propre, la séculaire volonté de rejet de toute individualité jugée non conforme, née d’un arbitraire royal, celui de Philippe II, en 1561. L’originalité des travaux rassemblés dans cet ouvrage tient au large prisme adopté (gros plans sur le Madrid des XIXe et XXe siècles précédés par deux articles de contextualisation historique) ainsi qu’aux points de vue multiples évoquant la façon dont Espagnols et étrangers perçoivent la ville et rendent compte de la multiplicité de visages d’un Madrid protéiforme et kaléidoscopique, irrationnel, toujours inachevé.

    Auteurs : H. Bismuth, P. Bravo, B. Bramard, S. Buj, R.S. Coale, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio, C. Iglesias, V. Liard, J. Luengo López, P. Montoliú, A. Palau.