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  • Nb de pages: 214
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  • Nb de pages: 330
  • TROIS TEMPS ET...

    Prix 26,00 €

    M. V. Villaverde

    Livre peu connu, si ce n’est inconnu, le texte de María Victoria Villaverde semble être resté hors-champ des livres sur la guerre civile espagnole. Hors-champ également des témoignages sur l’Espagne du xxe siècle racontés d’un point de vue enfantin. Enfants de la guerre, regards de femmes, Trois temps et l’espérance relève de ces catégories et d’une génération dans lesquelles María Victoria Villaverde côtoie Carmen Laforet ou Elena Quiroga, Carmen Martin Gaite ou Ana María Matute, toutes sont nées dans les années 20, et partage avec ces auteures l’ambition de raconter par le regard d’une petite fille, puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme, ces quelques années qui ont à jamais bouleversé l’Espagne et sa vie personnelle comme celles de millions d’Espagnols. Mais elle le fait depuis l’exil, depuis le militantisme et l’Argentine, distance qui offrait en 1962, date de publication de son livre, une liberté inimaginable pour les auteures et auteurs vivant en Espagne. Depuis cette autre rive, María Victoria Villaverde raconte donc le regard de la petite fille sur son monde familial puis, élargissant son angle de vue, sur les rites sociaux et les changements en cours dans sa petite ville natale, et lorsque tout son univers s’effondre, la jeune femme choisit finalement de fuir l’asphyxie de l’Espagne de l’après-guerre. 

    Trois temps et l’espérance est donc un va-et-vient entre la découverte déchirante du monde extérieur et le récit d’enfance, avec ses moments quasi obligés – histoire d’une famille, hétérodoxe et bourgeoise à la fois, portraits de parents, de tantes et de cousines, maisons immenses et protectrices, qui rapetissent à mesure que les enfants grandissent.

    Introduction de M. Franco
    Traduction, notes  et postface de L. Freda

  • D'ici ou d'ailleurs

    Prix 31,90 €

    Édition de Stéphane Oury et Gregoria Palomar

    Être d’ici ou d’ailleurs… La double appartenance peut représenter une ouverture ou un déracinement, une démultipliée ou un frein, une synergie ou le risque de vivre à moitié… Cet ouvrage reprend les travaux d’un colloque qui a eu lieu à Metz en janvier 2019 et qui se proposait d’analyser comment les auteurs expriment ce sentiment de double appartenance, en étudiant différents aspects de cette hybridité linguistique et/ou culturelle. Les quinze textes ici rassemblés montrent comment la double appartenance peut être vécue comme un difficile « entre-deux », voire une déchirure, mais aussi être source de richesse et de multiculturalité. 

    La réflexion s’organise en trois axes, envisageant tout d’abord le rapport à une ou plusieurs langues et les mouvements entre ces différentes langues, puis les modalités d’expression des déchirures et du sentiment d’écartèlement identitaire provoqués par l’exil et enfin les formes d’hybridité nées des situations de double culture.

    Autant de pistes de réflexion sur ce qu’est l’appartenance, sur son importance dans la construction d’une identité qui, dans un monde de plus en plus globalisé, devient multiple et hybride.

  • MADRID CIUDAD-IMÁN....

    Prix 29,90 €

    P. Bravo, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio (Coords.)

    Depuis l’origine, une suspicion d’illégitimité semble peser sur Madrid capitale, ville parvenue qui, orpheline de droits historiques particuliers, aurait imposé sa préséance au reste de la Nation. Ville-aimant, capable d’attirer et de repousser, Madrid possède l’indéniable pouvoir d’aspirer des cohortes d’hommes et de femmes, étrangers à son idiosyncrasie mais animés d’espoirs de promotion sociale ou culturelle et qui, progressivement, façonneront son visage. Mais elle peut aussi symboliser, pour ceux qui ailleurs en Espagne manifestent leur désir d’une identité propre, la séculaire volonté de rejet de toute individualité jugée non conforme, née d’un arbitraire royal, celui de Philippe II, en 1561. L’originalité des travaux rassemblés dans cet ouvrage tient au large prisme adopté (gros plans sur le Madrid des XIXe et XXe siècles précédés par deux articles de contextualisation historique) ainsi qu’aux points de vue multiples évoquant la façon dont Espagnols et étrangers perçoivent la ville et rendent compte de la multiplicité de visages d’un Madrid protéiforme et kaléidoscopique, irrationnel, toujours inachevé.

    Auteurs : H. Bismuth, P. Bravo, B. Bramard, S. Buj, R.S. Coale, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio, C. Iglesias, V. Liard, J. Luengo López, P. Montoliú, A. Palau.