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  • TROIS TEMPS ET...

    Prix 26,00 €

    M. V. Villaverde

    Livre peu connu, si ce n’est inconnu, le texte de María Victoria Villaverde semble être resté hors-champ des livres sur la guerre civile espagnole. Hors-champ également des témoignages sur l’Espagne du xxe siècle racontés d’un point de vue enfantin. Enfants de la guerre, regards de femmes, Trois temps et l’espérance relève de ces catégories et d’une génération dans lesquelles María Victoria Villaverde côtoie Carmen Laforet ou Elena Quiroga, Carmen Martin Gaite ou Ana María Matute, toutes sont nées dans les années 20, et partage avec ces auteures l’ambition de raconter par le regard d’une petite fille, puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme, ces quelques années qui ont à jamais bouleversé l’Espagne et sa vie personnelle comme celles de millions d’Espagnols. Mais elle le fait depuis l’exil, depuis le militantisme et l’Argentine, distance qui offrait en 1962, date de publication de son livre, une liberté inimaginable pour les auteures et auteurs vivant en Espagne. Depuis cette autre rive, María Victoria Villaverde raconte donc le regard de la petite fille sur son monde familial puis, élargissant son angle de vue, sur les rites sociaux et les changements en cours dans sa petite ville natale, et lorsque tout son univers s’effondre, la jeune femme choisit finalement de fuir l’asphyxie de l’Espagne de l’après-guerre. 

    Trois temps et l’espérance est donc un va-et-vient entre la découverte déchirante du monde extérieur et le récit d’enfance, avec ses moments quasi obligés – histoire d’une famille, hétérodoxe et bourgeoise à la fois, portraits de parents, de tantes et de cousines, maisons immenses et protectrices, qui rapetissent à mesure que les enfants grandissent.

    Introduction de M. Franco
    Traduction, notes  et postface de L. Freda

  • ESPAGNE, TERRE...

    Prix 29,90 €

    B. Brémard, A. Palau (Dirs.)

    Alors qu’au début des années 2000, l’Espagne est le principal pays récepteur de population migrante en Europe, la crise économique de 2008 remet en question l’image d’une « Espagne, terre d’accueil ». Enjeu politique, économique et humain, l’accueil des migrants devient l’objet de discours qui s’opposent, entre connotations positives (exaltation de la solidarité) et négatives (spectre de l’invasion face au repli nationaliste ou sécuritaire). L’opinion publique sur la question de l’immigration se reflète dans les mouvements politiques, les médias et les pratiques artistiques, mais elle évolue aussi grâce aux imaginaires véhiculés par ceux-ci. Et l’imaginaire n’est pas forcément le même selon la terre d’origine du migrant : Europe de l’Est, Afrique ou Amérique hispanique.

    Avec pour objets d’étude les discours politiques et média­tiques mais aussi le roman, le théâtre, les arts visuels et nombre de formes hybrides, les contributions de ce volume, regroupées en trois parties – « Exclusion et cloisonnement : représentations politiques et artistiques de la frontière », « Immigration et interculturalité : la perception des médias », et « La figure du migrant : imaginaires et constructions littéraires » –, proposent de réfléchir à des questionnements qui, en ce début de XXIe siècle, trouveront échos et correspondances bien au-delà de la péninsule ibérique.

    Auteurs : B. Brémard, C. Dutoya-Desmoulière, A. Fernández García, S. Godsland, A. Palau, I. Ouadi-Chouchanme, J. Rodrígues, P. Turrión Borallo.

  • RÉALISME(S) DANS LA...

    Prix 34,90 €

    X. Escudero, N. Noyaret, P. Peyraga (Éds.)

    Soupçonnant le réalisme d’être beaucoup plus complexe et opaque qu’il n’y paraît, d’être capable de se redéfinir et de se réinventer avec chaque époque pour mieux bouleverser alors notre vision et notre compréhension du réel, les chercheurs de la NEC+ se sont proposé ces dernières années d’observer l’évo-lution et les diverses manifestations du réalisme dans le cadre de la fiction narrative espagnole des XIXe, XXe et XXIe siècles. 

    Aussi nous livrent-ils ici une vingtaine d’études embrassant un large éventail d’écrivains (Emilia Pardo Bazán, Leopoldo Alas, Vicente Blasco Ibáñez, Pío Baroja, Rosa Chacel, Ana María Matute, Elena Quiroga, Alfons Cervera, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Marta Sanz, Cristina Morales, Pablo Gutiérrez, José Ovejero, Elvira Navarro, Gustavo Martín Garzo, Juan Bonilla, Juan Jacinto Muñoz Rengel, Alejandro López Andrada, Juan Marsé et d’autres encore) dont la « veine réaliste » est chaque fois questionnée ou repensée.

    Autant d’études, et une réflexion collective, qui prennent ap-pui sur le précieux éclairage apporté par Geneviève Champeau sur « quelques clichés sur le réalisme » et sur le passionnant témoignage des écrivains Isaac Rosa et Marta Sanz, enclins à se demander si le réalisme est toujours une représentation du réel.

    Auteurs : D. Becerra Mayor, S. Benneouala, B. Cerdá Zanar, E. Chipi, D. Crémaux-Bouche, M. Delannoy, E. Diaz, C. Di Benedetto, G. Dubois, X. Escudero, L. Freda, M. García-Farré, D. García-Ponce, L. garino-Abel, A. Godoy Cossío, M. Gourgues, A.S. Gullo, C. Mena, N. Noyaret, I. Rosa, P. Peyraga, J.R. Precioso, M. Sanz, V. Tettamanti.

  • MADRID CIUDAD-IMÁN....

    Prix 29,90 €

    P. Bravo, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio (Coords.)

    Depuis l’origine, une suspicion d’illégitimité semble peser sur Madrid capitale, ville parvenue qui, orpheline de droits historiques particuliers, aurait imposé sa préséance au reste de la Nation. Ville-aimant, capable d’attirer et de repousser, Madrid possède l’indéniable pouvoir d’aspirer des cohortes d’hommes et de femmes, étrangers à son idiosyncrasie mais animés d’espoirs de promotion sociale ou culturelle et qui, progressivement, façonneront son visage. Mais elle peut aussi symboliser, pour ceux qui ailleurs en Espagne manifestent leur désir d’une identité propre, la séculaire volonté de rejet de toute individualité jugée non conforme, née d’un arbitraire royal, celui de Philippe II, en 1561. L’originalité des travaux rassemblés dans cet ouvrage tient au large prisme adopté (gros plans sur le Madrid des XIXe et XXe siècles précédés par deux articles de contextualisation historique) ainsi qu’aux points de vue multiples évoquant la façon dont Espagnols et étrangers perçoivent la ville et rendent compte de la multiplicité de visages d’un Madrid protéiforme et kaléidoscopique, irrationnel, toujours inachevé.

    Auteurs : H. Bismuth, P. Bravo, B. Bramard, S. Buj, R.S. Coale, J.S. Duran Froix, P.P. Grégorio, C. Iglesias, V. Liard, J. Luengo López, P. Montoliú, A. Palau.