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  • Nb de pages: 340
  • Nb de pages: 356 p.
  • Nb de pages: 416
  • RÉALISME(S) DANS LA...

    Prix 34,90 €

    X. Escudero, N. Noyaret, P. Peyraga (Éds.)

    Soupçonnant le réalisme d’être beaucoup plus complexe et opaque qu’il n’y paraît, d’être capable de se redéfinir et de se réinventer avec chaque époque pour mieux bouleverser alors notre vision et notre compréhension du réel, les chercheurs de la NEC+ se sont proposé ces dernières années d’observer l’évo-lution et les diverses manifestations du réalisme dans le cadre de la fiction narrative espagnole des XIXe, XXe et XXIe siècles. 

    Aussi nous livrent-ils ici une vingtaine d’études embrassant un large éventail d’écrivains (Emilia Pardo Bazán, Leopoldo Alas, Vicente Blasco Ibáñez, Pío Baroja, Rosa Chacel, Ana María Matute, Elena Quiroga, Alfons Cervera, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Marta Sanz, Cristina Morales, Pablo Gutiérrez, José Ovejero, Elvira Navarro, Gustavo Martín Garzo, Juan Bonilla, Juan Jacinto Muñoz Rengel, Alejandro López Andrada, Juan Marsé et d’autres encore) dont la « veine réaliste » est chaque fois questionnée ou repensée.

    Autant d’études, et une réflexion collective, qui prennent ap-pui sur le précieux éclairage apporté par Geneviève Champeau sur « quelques clichés sur le réalisme » et sur le passionnant témoignage des écrivains Isaac Rosa et Marta Sanz, enclins à se demander si le réalisme est toujours une représentation du réel.

    Auteurs : D. Becerra Mayor, S. Benneouala, B. Cerdá Zanar, E. Chipi, D. Crémaux-Bouche, M. Delannoy, E. Diaz, C. Di Benedetto, G. Dubois, X. Escudero, L. Freda, M. García-Farré, D. García-Ponce, L. garino-Abel, A. Godoy Cossío, M. Gourgues, A.S. Gullo, C. Mena, N. Noyaret, I. Rosa, P. Peyraga, J.R. Precioso, M. Sanz, V. Tettamanti.

  • MÉMOIRES, TRACES,...

    Prix 31,90 €

    É. Bouzonviller, F. Reviron-Piégay, E. Souvignet (Éds.)

    Dans un contexte où règnent de concert « mnémotropisme » et « commémoratisme » ainsi que leur remise en question, il est urgent de réexaminer les choix qui président à la mise en œuvre des traces mémorielles de notre passé. Mémoires, traces, empreintes rassemble les contributions d’anglicistes et d’hispanistes qui explorent les enjeux épistémologiques de la mémoire et de ses représentations, à la croisée du politique, de l’historique, de l’éthique et de l’esthétique. Les contributions de ce volume font dialoguer les siècles et les disciplines sans fermeture méthodologique ni idéologique : théâtre élisabéthain, mémoires contemporains, historiographie de l’Espagne récente, fictions britannique, américaine et espagnole contemporaines, Siècle d’or espagnol, récits des diasporas, poésie et photographie espagnoles du XXe siècle, architecture américaine du XXIe sont convoqués tour à tour afin de mettre en lumière les processus complexes à l’œuvre dans tout récit sur la mémoire. 

    Aborder la mémoire dans ses relations à la trace et à l’empreinte suppose d’analyser la mise en récit de la mémoire, qu’elle soit collective ou individuelle, incarnée ou désincarnée, volontaire ou involontaire, historicisée ou déshistoricisée, d’où une prépondérance des contributions dédiées à la littérature, à l’art et à l’histoire. 

    Du traumatisme vers la jouissance et la célébration des sens, de la matérialité lourde du monument mémoriel vers la puissance imaginative de la fiction, ce volume offre un parcours de lecture dynamique qui traduit bien les paradoxes de son sujet.

    Auteurs : A. Alted Vigil, C. Bigot, É. Bouzonviller, A. Chirol To, G. coste, G. del Vecchio, J. Fintzel, S. Lejri, J. Matteson, N.K. Miller, C. Orobitg, M. Pawlicki, F. reviron-Piègay, S.L. Riemenscheider, V. Allen-Terry Sherman, S. Sitayeb, J. Soubeyroux, E. Souvignet.

  • Ergo sum: Blas de...

    Prix 24,90 €

    Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contem­poraine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.

    On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977)  et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.