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  • Nb de pages: 135
  • Nb de pages: 356 p.
  • Nb de pages: 379
  • LE PÉNITENCIER D'OCAÑA

    Prix 21,00 €

     

    María Josefa Canellada

      

    « Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

    Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

    María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

     

    Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

  • HISTOIRES DE...

    Prix 31,90 €

    A. Janquart-Thibault, C. Orsini-Saillet (Dirs.)

    Familles... Si le terme paraît des plus « familiers » – comme s’il allait de soi –, si tout le monde a sa propre représentation et sa propre expérience de la famille, il est pourtant de plus en plus malaisé d’en donner une définition universellement satisfaisante. Les dernières décennies ont, en effet, été marquées par de profonds bouleversements qui se traduisent en termes d’éclatement ou de recomposition de la traditionnelle famille nucléaire. Il semblerait que l’on soit passé de la Famille à des familles qui se déclinent selon une pluralité de modèles. À partir de ce constat, le présent volume se propose d’interroger le concept de « famille », avec ses histoires, ses secrets, ses configurations multiples, ses liens de sang ou de cœur, ses petits bonheurs et ses grands drames, dans un contexte linguistique, géographique et culturel précis – le monde hispanique contemporain – et autour de trois grands axes de réflexion : l’aspect linguistique, le rapport entre les histoires de familles et l’Histoire, pour finir avec les mutations (subversives ?) d’une famille placée « sur la sellette ». Ce parcours rend ainsi compte, à travers la langue, l’histoire culturelle et les arts, des multiples sens et des diverses configurations de la famille qui continue d’être une source d’inspiration inépuisable dans le monde contemporain.

    Auteurs : A. Abuín González, N. Aït Bachir, M. Álvarez, F. Bellido Peris, N. Besse, B. Brémard, M. Delannoy, H. Fretel, E. Larraz, A. López, L. Montero, X. Nogueira, N. Noyaret, In. Real López, A. Oddo, W. Orozco, S. Oury, G. Palomar, A. Pestaña, B. Riestra,  J. Rodrigues, A.R. Antequera, L. Royer, J. Sánchez, I. Villarmea, C. Viñals.

  • Ergo sum: Blas de...

    Prix 24,90 €

    Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contem­poraine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.

    On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977)  et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.