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  • Nb de pages: 194
  • Nb de pages: 356 p.
  • Nb de pages: 474
  • ESPAGNE, TERRE...

    Prix 29,90 €

    B. Brémard, A. Palau (Dirs.)

    Alors qu’au début des années 2000, l’Espagne est le principal pays récepteur de population migrante en Europe, la crise économique de 2008 remet en question l’image d’une « Espagne, terre d’accueil ». Enjeu politique, économique et humain, l’accueil des migrants devient l’objet de discours qui s’opposent, entre connotations positives (exaltation de la solidarité) et négatives (spectre de l’invasion face au repli nationaliste ou sécuritaire). L’opinion publique sur la question de l’immigration se reflète dans les mouvements politiques, les médias et les pratiques artistiques, mais elle évolue aussi grâce aux imaginaires véhiculés par ceux-ci. Et l’imaginaire n’est pas forcément le même selon la terre d’origine du migrant : Europe de l’Est, Afrique ou Amérique hispanique.

    Avec pour objets d’étude les discours politiques et média­tiques mais aussi le roman, le théâtre, les arts visuels et nombre de formes hybrides, les contributions de ce volume, regroupées en trois parties – « Exclusion et cloisonnement : représentations politiques et artistiques de la frontière », « Immigration et interculturalité : la perception des médias », et « La figure du migrant : imaginaires et constructions littéraires » –, proposent de réfléchir à des questionnements qui, en ce début de XXIe siècle, trouveront échos et correspondances bien au-delà de la péninsule ibérique.

    Auteurs : B. Brémard, C. Dutoya-Desmoulière, A. Fernández García, S. Godsland, A. Palau, I. Ouadi-Chouchanme, J. Rodrígues, P. Turrión Borallo.

  • OR, TRÉSOR, DETTE. LES...

    Prix 31,90 €

    H. Tropé (Éd.)

    Croisant perspectives historiques et représentations littéraires et icono­graphiques, le Centre de Recherche sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles (CRES-LECEMO-EA 3979) présente ici les résultats de recherches menées de 2011 à 2015 autour du thème «Or, trésor, dette. Les valeurs dans l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles». Ces thèmes sont abordés du point de vue historique, social et religieux: libéralité royale, faux-monnayage, richesse et pauvreté. Sont également étudiés les aspects métaphoriques et symboliques de l’or, ses représentations et ses inversions de sens : l’or métaphore de la pureté mais aussi symbole de la cupidité et de la dépravation. L’ouvrage se penche également sur le thème de l’or et de l’argent dans la littérature péninsulaire classique, sur celui de la fraude, du pillage, du vol. Le trésor caché est analysé sous le prisme de la magie et de la démonologie sans oublier les chercheurs de trésor. Du point de vue linguistique, est aussi étudiée la sémantique des termes « valeur », « argent », « or » et leur mise en œuvre dans les proverbes.
    Cet ensemble de vingt et une contributions de spécialistes permet de mieux cerner l’importance que l’or puis l’argent ont revêtue dans l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles –en liaison avec la conquête de l’Amérique– et leur impact sur ce que l’on a appelé la «révolution des prix» du XVIe siècle ; il entreprend de répondre aux multiples questionnements scientifiques que cette riche thématique suscite.

    Auteurs : O. Caposossi, P. Civil, I. Colón Calderón, C. Couderc, F. Delpech, F. Dumora, J. Espejo Surós, J. Gallego Chin, H. Hermant, M.L. Lobato, C. Marguet, A. Merle, N. Peyrebonne, P. Rabaté, A. Redondo, P. Renoux-Caron, F. Richer-Rossi, E. Sánchez García, L. Torres, H. Tropé.

  • Ergo sum: Blas de...

    Prix 24,90 €

    Laura SCARANO est professeure à l’Université de Mar del Plata (Argentine), chercheuse au CONICET, responsable du secteur de littérature espagnole du CELEHIS et présidente de l’Association Argentine d’Hispanistes. Spécialiste de poésie espagnole contem­poraine, elle est l’auteure de plus de quinze ouvrages.

    On a souvent perçu Blas de Otero comme un poète engagé, un témoin social, politique ou historique, parfois même marxiste, un antipoète. Il serait sans doute plus facile de le situer en tant que figure essentielle de la « poésie d’après-guerre » espagnole. Comment dans ce contexte Blas de Otero a-t-il été capable de se nommer et de parler de lui-même, malgré les baillons imposés, les préjugés et les censures, dans l’impersonnalité diffuse d’un moi lyrique, trait dominant dans la tradition moderne du genre ? Dans ce livre Laura Scarano tente d’apporter des éléments de réponse rigoureux et précis à cette question. Elle se livre pour cela à une étude attentive et minutieuse de la dernière partie de la production poétique de l’auteur, réunie sous le titre "Hojas de Madrid con la Galerna" ( les poèmes qu’Otero écrivit depuis son retour de Cuba en avril 1968 jusqu’à son dernier poème, deux avant sa mort en 1977)  et nous révèle un portrait magistral et touchant à la fois du poète en forme autobiographie poétique.