Quand les oiseaux / Cuando los pájaros
L’Andalousie a toujours été une terre de poésie. En voici une nouvelle preuve avec ce recueil de poèmes que nous propose Rosa Romojaro, très justement récompensé par le XIV e Prix International Antonio Machado à Baeza (2010) et le Prix Andalousie de la Critique (2011). Nous en proposons une édition bilingue qui se veut transfert, à la fois libre et fidèle d’une langue à l’autre, créant ainsi une partition symétrique entre l’espagnol et le français. Quand les oiseaux ne fait pas partie de ces poésies intellectuelles quelque peu déshumanisées mais plutôt de ces poésies sensuelles, naturelles, tellement pures qu’elles en sont profondes, comme des pierres précieuses. C’est une poésie non pas sentimentale mais essentiellement sensuelle. Elle exprime une urgence vitale. Elle impose une urgence de lecture. On y parle du mot comme salut et récupération des choses dans le poème, et du mot comme réponse à l’appel du monde, mais aussi à son rejet. Poésie de liberté et d’oppression à la fois, symbolisée par les oiseaux, poésie du temps, dans l’éternel retour des saisons, pendant que la vie coule inexorablement vers sa fin.
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Antonio J. Gil González (ed.)
L'autoreprésentation de l'auteur dans le roman espagnol contemporain.
Volume collectif.
En langue espagnole
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MÉMOIRES, TRACES,...Prix 31,90 €
É. Bouzonviller, F. Reviron-Piégay, E. Souvignet (Éds.)
Dans un contexte où règnent de concert « mnémotropisme » et « commémoratisme » ainsi que leur remise en question, il est urgent de réexaminer les choix qui président à la mise en œuvre des traces mémorielles de notre passé. Mémoires, traces, empreintes rassemble les contributions d’anglicistes et d’hispanistes qui explorent les enjeux épistémologiques de la mémoire et de ses représentations, à la croisée du politique, de l’historique, de l’éthique et de l’esthétique. Les contributions de ce volume font dialoguer les siècles et les disciplines sans fermeture méthodologique ni idéologique : théâtre élisabéthain, mémoires contemporains, historiographie de l’Espagne récente, fictions britannique, américaine et espagnole contemporaines, Siècle d’or espagnol, récits des diasporas, poésie et photographie espagnoles du XXe siècle, architecture américaine du XXIe sont convoqués tour à tour afin de mettre en lumière les processus complexes à l’œuvre dans tout récit sur la mémoire.
Aborder la mémoire dans ses relations à la trace et à l’empreinte suppose d’analyser la mise en récit de la mémoire, qu’elle soit collective ou individuelle, incarnée ou désincarnée, volontaire ou involontaire, historicisée ou déshistoricisée, d’où une prépondérance des contributions dédiées à la littérature, à l’art et à l’histoire.
Du traumatisme vers la jouissance et la célébration des sens, de la matérialité lourde du monument mémoriel vers la puissance imaginative de la fiction, ce volume offre un parcours de lecture dynamique qui traduit bien les paradoxes de son sujet.
Auteurs : A. Alted Vigil, C. Bigot, É. Bouzonviller, A. Chirol To, G. coste, G. del Vecchio, J. Fintzel, S. Lejri, J. Matteson, N.K. Miller, C. Orobitg, M. Pawlicki, F. reviron-Piègay, S.L. Riemenscheider, V. Allen-Terry Sherman, S. Sitayeb, J. Soubeyroux, E. Souvignet.
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La version espagnole...Prix 16,00 €
Licence - PRÉPA CONCOURS - CAPES Espagnol
Un guide d'entrainement à la version espagnole
Nouvelle édition augmentée
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IMAGEN Y VERDAD EN EL...Prix 29,90 €
C. Colin, P. Peyraga, I. Touton, C. Giménez Navarro, M.P. Ramouche (Éds.)
Este libro se propone crear un diálogo fecundo entre las dimensiones filosófica, estética, plástica, semiótica y pragmática de la imagen en el mundo hispánico actual. Las preguntas que se hacen aquí no tienen tanto que ver con la ontología de las imágenes, como con esas “imágenes verdaderas –es decir, justas, necesarias–” a las que apuntaba Víctor Erice, y con la conformidad de su “discurso” con la realidad. En otros términos, será preciso entender la función de las imágenes en la construcción del mundo e interrogarse sobre la capacidad de las mismas para participar en la percepción de la realidad, no sólo para dar a conocerla sino también para modificar la relación del hombre con ella, si esto fuera posible. Esto supone considerar la imagen como un sistema dinámico en el que el proceso de construcción, deconstrucción y reconstrucción de la verdad es constante y considerar su carácter performativo porque si la imagen saca a la luz una verdad escondida y secreta, se define también, de manera evidente, como contra-poder frente a los poderes hegemónicos, sean visuales o políticos, lo que remite a la potencialidad de la imagen en cuanto a su intervención sobre la realidad. Estos planteamientos son frutos de trabajos realizados por la RIVIC, Red Interdisciplinar sobre las Verdades de la Imagen española Contemporánea.
Autores: T. Aguado, J.J. Alonso Carballés, C. Colin, A. García Navarro, C. González, R. Girona, S. Hünsch, M. Janer, J.I. Lorente Bilbao, E. Mora, P. Peuraga, Á. Quintana, M.P. Ramouche, A. Sarría Buil, K. Sojo, I. Touton.
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Les photographies des colonnes de migrants originaires d’Amérique centrale ou du Venezuela sont devenues emblématiques des déplacements massifs de populations que connaît l’Amérique latine depuis le début du XXIe siècle. En quelques années, ces migrations transcontinentales sont passées de la clandestinité plus ou moins organisée à une visibilité manifeste et parfois mise en scène. Les raisons de l’exil des individus et des exodes des populations sont pourtant semblables par bien des aspects à celles des siècles précédents. Mais la médiatisation de ces flux migratoires, leur mise en images et en récits qui informent la planète tout entière en l’invitant à assister quasiment en direct au déplacement de ces populations est inédite.
À travers une perspective nécessairement pluridisciplinaire, les textes réunis dans cet ouvrage alimentent une réflexion sur la corrélation entre le drame humain, collectif ou individuel, qui se joue dans ces flux migratoires et leurs représentations iconographiques et textuelles, dans une immédiateté rendue possible par les moyens technologiques récents.
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M. V. Villaverde
Livre peu connu, si ce n’est inconnu, le texte de María Victoria Villaverde semble être resté hors-champ des livres sur la guerre civile espagnole. Hors-champ également des témoignages sur l’Espagne du xxe siècle racontés d’un point de vue enfantin. Enfants de la guerre, regards de femmes, Trois temps et l’espérance relève de ces catégories et d’une génération dans lesquelles María Victoria Villaverde côtoie Carmen Laforet ou Elena Quiroga, Carmen Martin Gaite ou Ana María Matute, toutes sont nées dans les années 20, et partage avec ces auteures l’ambition de raconter par le regard d’une petite fille, puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme, ces quelques années qui ont à jamais bouleversé l’Espagne et sa vie personnelle comme celles de millions d’Espagnols. Mais elle le fait depuis l’exil, depuis le militantisme et l’Argentine, distance qui offrait en 1962, date de publication de son livre, une liberté inimaginable pour les auteures et auteurs vivant en Espagne. Depuis cette autre rive, María Victoria Villaverde raconte donc le regard de la petite fille sur son monde familial puis, élargissant son angle de vue, sur les rites sociaux et les changements en cours dans sa petite ville natale, et lorsque tout son univers s’effondre, la jeune femme choisit finalement de fuir l’asphyxie de l’Espagne de l’après-guerre.
Trois temps et l’espérance est donc un va-et-vient entre la découverte déchirante du monde extérieur et le récit d’enfance, avec ses moments quasi obligés – histoire d’une famille, hétérodoxe et bourgeoise à la fois, portraits de parents, de tantes et de cousines, maisons immenses et protectrices, qui rapetissent à mesure que les enfants grandissent.
Introduction de M. Franco
Traduction, notes et postface de L. Freda